Façonnage est une maison d’édition indépendante dédiée à la conception d’ouvrages imprimés décryptant le monde à travers l’histoire de la pop culture et ses mutations.

Nos livres portent sur des oeuvres, des figures ou des sujets d’hier et d’aujourd’hui en lien avec des enjeux contemporains.

Nous proposons actuellement trois collections :

Everglades, une série d’essais illustrés aux couleurs pop traitant en particulier du cinéma et du jeu vidéo.

Interférences, une série de petits livres au design tranchant et traitant de sujets brûlants ou de personnalités iconoclastes vus à travers la pop culture.

> Remake, une série de romans oubliés ou inédits, qui ont inspiré des oeuvres légendaires du cinéma, publiés dans des éditions augmentées exclusives.

Par goût du papier, du bel objet et pour perpétuer un certain héritage des métiers du livre, Façonnage conçoit chacune de ses publications comme un projet graphique et éditorial qui met en forme la pensée de ses auteurs.

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The Warriors








Auteur :
Sol Yurick

Traduction :
Julien Besse

Préface :
Walter Hill

Supplément critique :
Stéphane du Mesnildot

Couverture & d
esign graphique :
Sylvain Levrouw

Direction éditoriale :
Jérôme Dittmar

Collection :
Remake #1

ISBN 13 :
978-2-36481-085-3

En partenariat avec :
Les éditions IMHO

Diffusion et distribution :
Harmonia Mundi

Sortie :
20 octobre 2022

Prix :

16,90

248p, imprimé en France




En rupture sur le site, mais toujours disponible auprès de votre libraire ou en vente par correspondance.

Le livre

1965, Sol Yurick publie son premier roman, The Warriors, périple nocturne d’un gang de jeunes tentant de rejoindre Coney Island depuis le Bronx après l’assassinat de leur leader révolutionnaire. Quinze ans avant son adaptation au cinéma devenue culte (Les Guerriers de la nuit), The Warriors est une oeuvre unique dans l’histoire de la littérature américaine. Loin des chroniques édulcorées sur la délinquance juvénile façon West Side Story, Sol Yurick offre un puissant témoignage sur une jeunesse tribale dont la violence laissa l'Amérique florissante des sixties abasourdie. C’est ce livre radical, dérangeant, écrit tel un western urbain homérique et réaliste, que Façonnage ressuscite aujourd’hui, dans une traduction  inédite signée Julien Besse, et une édition augmentée avec préface du réalisateur Walter Hill.

L’auteur 



Juif et enfant d'immigrés russes, Sol Yurick naît en 1925 dans le Bronx, au sein d'une famille ouvrière communiste dont l'engagement marque sa jeunesse. Déçu par la politique après le pacte Hitler-Staline, il s'enrôle dans l'armée durant la Seconde Guerre mondiale avant de reprendre ses études. Diplômé en littérature de l'Université de New York, il commence à tenir un journal puis décroche un poste comme enquêteur pour les services sociaux de New York. C'est ici, à la fin des années cinquante, qu'il découvre la montée croissante et massive des gangs juvéniles, ces enfants du Welfare aux accoutrements tribaux dont Broadway avait donné une image désirable et édulcorée dans West Side Story. Inspiré par cette nouvelle délinquance, Yurick publie en 1965 son premier roman, The Warriors, adapté au cinéma quatorze ans plus tard par le réalisateur Walter Hill, dans un film désormais légendaire.

À sa mort, en 2013, le Guardian écrivait: «L'œuvre de Sol Yurick était trop radicale, trop extrême, trop violente pour le respectable cénacle de l'establishment littéraire new-yorkais.» Pourtant, rares sont les auteurs à avoir mieux incarné les angoisses de leur époque. Fin connaisseur du système judiciaire américain dont il a tiré un roman dévastateur initialement inspiré par Camus et Kafka Fertig, publié en 1966, mais écrit avant The Warriors) et auteur de l'une des critiques sociales les plus stimulantes sur les appétits révolutionnaires des sixties (The Bag, 1968), avant de se pencher sur l'impact des technologies (Richard A., 1981), Yurick a construit une œuvre méconnue, ambitieuse, rageuse et visionnaire saluée par Joyce Carol Oates dans le New York Times, ainsi que Pauline Kael dans le New Yorker.

La préface



Auteur de plusieurs films emblématiques des années 1980 (48 heures, Sans retour, Les Rues de feu, Double détente) et producteur de la saga Alien depuis ses origines, Walter Hill est l’un des derniers grands héritiers du cinéma américain des années 1970. Durant cette décennie, il a signé ses deux chefs-d’œuvre : The Driver (le film qui inspira Drive de Nicolas Winding Refn) et The Warriors, aussi connu sous le titre Les Guerriers de la nuit.

Traduction

Né à Lyon, Julien Besse se consacre à la traduction littéraire depuis 2014. Aujourd’hui établi à Montréal, il signe des traductions d’essais de sciences sociales, d’ouvrages documentaires, de bandes dessinées et de romans pour des éditeurs québécois (Lux, Écosociété) et français (Allia, Ici-Bas, La Lenteur, Façonnage).

Supplément critique

Stéphane du Mesnildot écrit sur le cinéma. Il est notamment l’auteur de Fantômes du cinéma japonais (Rouge profond, 2011), de Memories of Murder : L’enquête (La Rabbia, 2018) et de Cérémonies : au cœur de L’Empire des sens (Le Lézard Noir, 2021). Il est également le co-commissaire des expositions Enfers et fantômes d’Asie (2018) et Ultime combat : arts martiaux d’Asie (2021) au musée du quai Branly.

La revue de presse



“Une grande aventure humaine, explosive et provocatrice, une sorte de post-nuke sauvage et poétique qui ne vous lâche pas de la première à la dernière page.”
Emmanuel Le Gagne, Culturopoing

“Chez Yurick, New York devient un univers cauchemardesque ou le puéril sens de l'honneur débouche sur la paranoia.”
Mad Movies

Guerriers et Chiens de paille : Sol Yurick et Gordon Williams, de la page à l’écran
Mauvais genres, France Culture

“Plus que la fidélité dufilm au roman et à son histoire de « rumble in the jungle » (des gangs s'affrontent entre couloirs de métros et quartiers pour contrôler la ville au cours d'une nuit), cette relecture nous permet de voirla manière dont le roman original avait vu le destin d'une ville tout entière.”
Vincent Malausa, Premiere

“Une fois refermé, The Warriors laisse cette double sensation : la confirmation de l’excellent travail d’adaptation de Walter Hill, et le
plaisir de la découverte d’un grand roman (et auteur) de cette Amérique, coincée entre l’assassinat de Kennedy et le Vietnam, décidément en plein breakdown.”
Julian Wautier, Revus & Corrigés